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Bilan des marchés au 9 octobre 2023

Actualités financières

Nous vous proposons de découvrir un nouveau bilan des marchés de la semaine passée, rédigé par Vincent BARBIER, gérant de Proximité Courtage et du Groupement Proximité Partenaires Conseils.

L’imperméabilité de l’emploi américain douche les marchés

Les marchés ont écarté en début de semaine le risque d’un shutdown aux États-Unis en adoptant in extremis une mesure de financement d’urgence permettant d’assurer le bon fonctionnement des administrations pendant 45 jours supplémentaires.

Cette décision n’aura pas été sans conséquence pour le » speaker « surnom attribué au président de la chambre des représentants (troisième personnage le plus important des États-Unis après le président et le vice-président) qui s’est retrouvé congédié par ses pairs via une motion d’éviction déposée par l‘élu trumpiste de Floride Matt Gaetz.

C’est la première fois dans l’histoire des États-Unis qu’un président de la Chambre des représentants est évincé par un vote de l’hémicycle, victime d’une faction la plus extrémiste de son groupe parlementaire lui faisant payer la négociation avec les démocrates.

Cette parenthèse politicienne sur le relèvement d’une dette de plus en plus croissante dépassant  les 30 000 milliards de dollars a été reléguée au second rang des préoccupations des investisseurs dont le regard reste toujours braqué sur les composantes et la variation de l’inflation.

Cette semaine ce sont les créations de postes pour le mois de septembre aux États-Unis qui étaient très attendus avec l’espoir d’un ralentissement permettant l’ouverture d’une politique monétaire moins restrictive et de facto plus favorable au marché actions.

C’est l’effet bad news is good news qui peut paraître contre nature dans l’esprit de nos clients.

Alors pourquoi l’inflation réduit-elle le chômage ?

Une hausse des prix signifie potentiellement une augmentation des profits des entreprises, elles cherchent donc à augmenter leur production en recrutant, à contrario, une hausse du chômage contracte la demande sur le marché des biens ce qui conduit à une baisse des prix et contraint les entreprises à réduire leurs effectifs.

Le rapport du département américain au travail qui a été publié vendredi dernier a fait état de 336 000 nouveaux postes contre 163000 attendus et envoie donc un mauvais signal à la FED qui s’évertue à ramener l’inflation à 2% correspondant à l’objectif de son mandat.

Le taux de chômage est certes resté stable à 3,8% mais cela n’a pas dissipé les craintes d’une période de décrue de l’inflation plus longue que prévue face à un marché de l’emploi tendu.

La réaction des marchés ne s’est pas faite attendre et comme souvent dans un tel scénario, les obligations d’états sont tirées vers le haut, le rendement du 2 ans américain a passé la barre des 5% avec une courbe toujours inversée où le 10 ans américain s’évaluent à 4,79% au plus haut depuis 2007.

Le scénario d’une économie qui atterrirait plus brutalement que prévue avait fait reculer les cours de l’or noir durant la semaine seulement, ce dernier a rebondi de plus de 4% suite à l’offensive surprise ce week-end du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël.

Cette attaque meurtrière fait craindre un embrasement dans la région la plus fragile du globe entourée par le Hezbollah libanais à la frontière nord d’Israël, la  Syrie dévastée par une guerre civile ou encore la rivalité diplomatique sur fond religieux entre l’Iran l’Arabie saoudite.

Sur la semaine le CAC 40 est en recul de 1,17% avec une baisse remarquée de plus de 43% d’Alstom suite à l’annonce de besoin par l’équipementier ferroviaire de 500 à 750 millions de cash-flow sur l’exercice en cours.

À New York le S&P 500 a progressé de 0,48% et le Nasdaq de 1,60%


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