Nous vous proposons de découvrir un nouveau bilan des marchés de la semaine passée, rédigé par Vincent BARBIER, gérant de Proximité Courtage et du Groupement Proximité Partenaires Conseils.
Novembre 2023 millésime d’exception
Les indices boursiers ont clôturé le mois de novembre sur des performances remarquables dopés par des investisseurs sous sérotonine qui parient sans le moindre doute sur une baisse des taux pour 2024 avec une saison d’avance qui pourrait être maintenant fixée au printemps.
Cette prévision optimiste a gagné en crédibilité grâce à l’appui de statistiques favorables tout au long de la semaine.
L’inflation semble ne plus pouvoir résister à un climat devenu de plus en plus aride et devant une importante évaporation monétaire, elle revient pas à pas à des niveaux plus conformes à la stabilité des prix voulus par les banques centrales.
Pour le troisième mois consécutif, la hausse des prix en zone euro a reculé de 0,5% vis à vis du mois précédent au-delà des anticipations et de 1,9% par rapport à septembre.
Le grog préparé par les argentiers a eu certes un goût amer pour l’économie, mais il faut reconnaître que le remède aura été efficace en ramenant l’inflation de 10% il y a un an seulement à 2,4% aujourd’hui !
Aux États-Unis, l’indice PCE core (inflation sous-jacente qui exclut l’énergie et les produits alimentaires), le plus suivi par la Réserve fédérale américaine, est resté stable en octobre à 3%, c’est son rythme de progression le plus faible depuis près de 20 mois.
Les inscriptions au chômage ont été légèrement en hausse avec 218 000 demandes complémentaires, c’est l’effet bad news is good news en direction du patron de la FED.
Enfin, cerise sur le gâteau, le gouverneur de la Réserve fédérale, Chris Waller, qui s’était prononcé en septembre pour une « augmentation significative » du taux directeur cible a changé de cap en déclarant mardi dernier qu’il était de plus en plus convaincu que la politique est actuellement bien positionnée pour ralentir l’économie et ramener l’inflation à l’objectif de la Fed de 2%.
Il n’en fallait pas moins pour que le marché s’emballe déclenchant la plus forte hausse des obligations depuis 40 ans, le rendement du Trésor américain à 2 ans, sensible à la politique monétaire, a fortement chuté au cours des dernières séances, tombant à 4,5% alors même qu’il avait atteint 5,20 % le 18 octobre (pour rappel la valeur d’une obligation varie en sens inverse des taux d’intérêt : elle monte si les taux baissent et vice-versa)
Sur le marché des actions, l’ambiance était également à la fête à l’instar du S&P500 qui a grimpé de 8,9% sur novembre soit le deuxième meilleur mois de novembre depuis 1980 derrière 2020 et l’effet Moderna qui avait galvanisé les investisseurs en pleine période de COVID.
À Paris, le Cac 40 s’est apprécié de plus de 6% en quatre semaines cassant au passage la barre de résistance des 7300 points.
Il reste à savoir maintenant si le rallye démarré prématurément durera jusqu’à la Saint sylvestre.
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