New York résiste à Orechnik
Cette semaine, on a pris les mêmes acteurs pour aboutir au même constat, l’économie européenne abandonnée par son tandem franco-allemand a fait état de données macro économiques décevantes. En Chine, malgré une politique monétaire accommodante (taux directeur inchangé et injection massive de 900 milliards de yuans), les investisseurs restent frustrés par l’absence de signaux clairs de relance.
Pendant ce temps, la Bourse de New York continue de surperformer : le Nasdaq affiche une progression de +28,70 % en YTD (depuis le début de l’année), contre un recul de -3,10 % pour le CAC 40, et ce malgré une montée des tensions géopolitiques observée jeudi dernier.
Zone euro : un couple franco-allemand en crise
En zone euro, l’indice PMI Flash publié vendredi révèle une contraction de l’économie en novembre. Les activités de services et l’industrie manufacturière sont en net repli, pénalisées par l’instabilité politique en France et en Allemagne, les deux principales économies de la région.
En France, Michel Barnier pourrait déjà faire ses cartons avant Noël, le risque d’une censure de son gouvernement ouvrirait une période d’incertitude sans précédent, en quelque sorte on aurait le droit à « un shutdown à la Française » qui ferait grimper les taux d’intérêt dans un scénario à la grecque que nous avions évoqué dans notre newsletter de juin dernier.
En Allemagne, les jours d’Olaf Scholz sont aussi comptés après que ce dernier se soit résolu à l’organisation d’élections anticipées pour février prochain qui vont le soumettre au vote de confiance du Bundestag où il ne dispose pas de majorité.
Le PIB allemand n’a progressé que de 0,1 % au troisième trimestre, tandis que les exportations de biens et services ont chuté de 1,9 %.
La situation pourrait s’aggraver avec l’arrivée de Donald Trump en janvier. La réimposition de droits de douane sur les voitures, machines-outils et médicaments exportés vers les États-Unis pourrait coûter entre 90 et 180 milliards d’euros à l’économie allemande.
Dans ce contexte, Christine Lagarde pourrait envisager une baisse significative des taux directeurs lors de la réunion de la BCE prévue le 12 décembre.
Outre-Atlantique : une dynamique intacte malgré les tensions
Aux États-Unis, malgré l’escalade des tensions dans le conflit russo-ukrainien – marqué par le lancement d’un missile balistique russe appelé Orechnik capable d’atteindre théoriquement la côte ouest des États-Unis – les marchés restent optimistes. Les investisseurs ont salué les bons chiffres de l’indice PMI composite flash, au plus haut depuis avril 2022.
Les perspectives d’une politique économique plus favorable aux entreprises américaines après la réélection de Trump, combinées à l’espoir de futures baisses de taux, ont soutenu les marchés. Le Dow Jones (DJIA) a atteint un nouveau record historique, progressant de plus de 2 % pour clôturer à 44 296,51 points, tandis que le Nasdaq Composite a gagné 1,7 %.
Bonne semaine à toutes et tous.
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