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Actualités financières au 21 juillet 2025

Wall Street bat des records, l'Europe retient son souffle

On arrête plus les indices américains qui ont battu une nouvelle fois des records, c’est le 6ème depuis le 27 juin pour le S&P 500 et le Nasdaq composite enregistre son 11ème record depuis le début de l’année.

Après son creux d’avril, l’indice des valeurs technologiques a rebondi de 33% à l’instar de Nvidia qui a vu son cours de bourse doubler sur cette période devenant ainsi la première capitalisation du monde valorisée à plus de 4000 milliards, soit l’équivalent des 50 plus grandes capitalisations européennes réunies.

La levée des restrictions à l’export vers la Chine corrélée à des données macroéconomiques favorables (vente au détail, indices PMI, sentiment des consommateurs) soutient les actions américaines sans renversement pour le moment de la tendance inflationniste malgré le choc tarifaire induit par l’administration américaine.

Il n’y a pas que les investisseurs qui sabrent le champagne : le locataire de la Maison-Blanche aussi affiche un large sourire. Et pour cause : l’économie américaine encaisse plutôt bien les secousses du dérapage budgétaire et des hausses des droits de douane pendant que, parallèlement le dollar est en recul depuis le début de l’année favorisant les exportations made in USA.

Une vraie recette gagnante, même si, comme en cuisine, on ne fait pas d’omelette sans casser quelques œufs. Le flop du projet Doge censé générer des économies substantielles laisse un arrière-goût d’échec, et l’anticipation d’une politique monétaire plus accommodante n’a pas eu lieu.

Mais qu’à cela ne tienne : si Musk n’est pas content il peut toujours s’envoler pour l’Afrique du Sud avec en souvenir le tube des Village People pour le remercier de sa généreuse contribution de près de 300 millions de dollars pour la campagne du président américain. Quant à Jerome Powell, son sort est déjà scellé pour mai 2026. Et pendant ce temps-là, Wall Street continue de tutoyer les sommets comme si de rien n’était.

Seulement, on peut brandir la casquette MAGA autant qu’on veut, il n’est pas certain que les classes populaires (ouvriers, agriculteurs, petites entreprises) continuent longtemps d’y voir leur salut économique

Certes, les droits de douane ont déjà rapporté plus de 100 milliards de dollars depuis le début de l’année, et pourraient atteindre jusqu’à 300 milliards d’ici décembre. C’est trois fois plus que la moyenne des années précédentes, soit environ 5 % des recettes fiscales fédérales, un niveau comparable à certaines tranches de l’impôt sur les sociétés. Sur le papier, c’est impressionnant.

Mais en politique, il est toujours plus facile de dire « on taxe la Chine » que « on augmente les impôts ». Sauf que dans la réalité, la note est réglée par les consommateurs américains, et en particulier les ménages les plus modestes. Car les hausses de prix touchent des produits du quotidien : textile, électroménager, automobile…

Et l’histoire économique est têtue : chaque vague de protectionnisme tarifaire a eu les mêmes effets collatéraux : ralentissement de la croissance, hausse des coûts de production, et au bout du compte, un coup de pouce à l’inflation. Bref, la potion douanière a beau être populaire en campagne, elle finit souvent par faire tousser ceux qu’elle prétend soigner.

La saison des résultats des entreprises a démontré des performances solides outre-Atlantique. Des sociétés comme PepsiCo, United Airlines, TSMC, JPMorgan, Goldman, et Wells Fargo ont publié des bénéfices supérieurs aux attentes, renforçant la confiance des marchés, en Europe les publications ont donné lieu à des résultats plus disparates.

Mercredi, Renault a abaissé ses objectifs pour 2025, réduisant sa marge d’exploitation de 7 % à 6,5 %, et prévoyant un free cash-flow de 1–1,5 Md € au lieu des 2 Mds € initialement annoncés, la sanction a été immédiate le titre chutait de 18 % en séance. Le lendemain Legrand, spécialiste des infrastructures électriques, a dévoilé des résultats solides, principalement soutenus par la forte croissance des centres de données. L’action a bondi de près de +9 % en séance.

La semaine prochaine, des poids lourds sont attendus, Tesla, Coca-Cola, Alphabet (Google) en France, BNP, Carrefour, Dassault, Michelin, Stellantis, TotalEnergies, Valeo.

Enfin, jeudi prochain se tiendra à Francfort la réunion de politique monétaire de la BCE qui devrait vraisemblablement annoncer un statu quo après une série de 8 baisses de taux consécutif.

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