Wall Street au plus haut
Alors que la saison des résultats pour le troisième trimestre de l’année a débuté la semaine passée, les banques américaines ont publié de bons chiffres, surprenant même positivement à l’instar de JP Morgan et Wells Fargo, qui se sont appréciées de 4,4 % et 5,6 % après l’annonce de bénéfices plus importants qu’attendu.
JP Morgan, qui est redevenue la plus grande banque mondiale grâce à l’acquisition « cadeau » de First Republic lors de la crise régionale du secteur bancaire il y a un peu plus d’un an, a vu ses revenus nets gonfler de 3 % sur le trimestre, atteignant 23,5 milliards de dollars. Ses actifs s’élèvent à plus de 4 000 milliards de dollars.
Pour autant, son PDG Jamie Dimon s’est montré extrêmement prudent, voire légèrement pessimiste, quant aux futurs NII (différentiel entre le gain sur les intérêts perçus sur les prêts et ceux versés aux épargnants).
Il considère que la situation géopolitique, corrélée au déficit budgétaire qui n’a rien à envier à celui que nous connaissons en France (les États-Unis ont affiché un déséquilibre budgétaire équivalent à 7,5 % du PIB l’année dernière), pourrait créer des effets coercitifs sur les marchés.
En attendant, l’indice sectoriel S&P des valeurs bancaires a gagné 4,2 % lors de la séance de vendredi dernier, pendant que le Dow Jones et le S&P 500 établissaient de nouveaux records, atteignant respectivement 42 863,86 points et 5 815 points.
Les marchés semblaient rassurés par la publication, en fin de semaine, de l’indice PPI des prix à la production, qui est resté stable sur un mois en septembre alors que la veille étaient dévoilés sur la même période, les chiffres de l’inflation démontrant quelques signes de convulsions (les prix ont augmenté à un rythme de 2,4 % contre 2,3 % attendu).
Cela ne devrait pas remettre en cause la trajectoire baissière des taux souhaitée par la FED.
En Chine, les promesses d’un plan de relance massif ayant été largement accueillies par le marché (sur un mois, le Hang Seng a rebondi de 22 %), le temps des actes était attendu.
Cependant, la baisse de mardi dernier de plus de 10 % à la bourse de Hong Kong (soit la pire séance depuis la crise financière de 2008) a illustré la déception des investisseurs suite au discours de Zheng Shanjie, président de la NDRC (Commission nationale pour le développement et les réformes).
Ce dernier s’est montré pleinement confiant dans l’atteinte de l’objectif de croissance du PIB en 2024, mais aucune nouvelle mesure de relance de l’économie chinoise n’a été annoncée, alors qu’un soutien à la fois sur le plan fiscal et sur la consommation des ménages était espéré.
Le ministre des Finances, Lan Fo’an, a apporté au cours du week-end des précisions, notamment concernant un gigantesque plan obligataire de 300 milliards de yuans (296,84 milliards d’euros) permettant d’atteindre l’objectif de 5% de croissance.
Bonne semaine à toutes et tous,
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