Nous vous proposons de découvrir un nouveau bilan des marchés de la semaine passée, rédigé par Vincent BARBIER, gérant de Proximité Courtage et du Groupement Proximité Partenaires Conseils.
"Stop and Go"
Après neuf semaines consécutives de hausse sur les marchés et un rebond de près de 19% depuis la fin septembre pour l’indice parisien (du jamais vu depuis le printemps 2009), la question de la prolongation d’un rallye prématuré pour les indices boursiers se pose après la publication du rapport mensuel sur l’emploi aux États-Unis qui est venu doucher les espoirs des investisseurs quant à une politique monétaire moins restrictive de la part des banquiers centraux.
La semaine avait pourtant bien débuté : dans l’attente du discours très attendu de Jerome Powell en milieu de semaine, la vice-présidente de la FED, Lael Brainard avait fait part de ses doutes quant à l’efficacité des hausses de taux comme seule alternative au choc créée par la pandémie de Covid et la guerre en Ukraine, laissant penser que la Réserve fédérale américaine pourrait ralentir le rythme du resserrement monétaire en évaluant l’impact de ses décisions et leurs conséquences sur l’économie.
Mercredi, le discours du patron de la FED a été bien accueilli par les marchés, nonobstant un rappel sur l’inflation qui demeure encore trop élevée, les investisseurs ont surtout retenu que Jerome Powell a ouvert la possibilité d’une réduction du mouvement de hausse de taux dès la prochaine réunion qui aura lieu dans moins de quinze jours.
Les marchés anticipent dorénavant une revalorisation moins importante des taux directeurs qui sont passés de 0,25% à 4% depuis le début de l’année en enchaînant quatre hausses consécutives de 0,75%.
« Good news is bad news ».
La FED utilise beaucoup le marché du travail comme déterminant de sa politique monétaire. Le rapport officiel sur l’emploi américain publié en fin de semaine a donc jeté un coup de froid avec des créations d’emplois plus nombreuses que prévu en novembre.
Selon le rapport du jour du département américain au travail, les créations de postes aux États-Unis pour le mois de novembre sont ressorties au nombre de 263 000 après 284 000 en octobre contre 200.000 de consensus de marché.
Le taux de chômage est resté stable à 3,7% mais le salaire horaire moyen (autre composante permettant de juger le niveau d’inflation) a augmenté de 0,6% au cours du mois; soit la plus forte progression en 13 mois et de 5,1% sur un an, ce qui est également bien supérieur aux prévisions de 4,6%.
La décrue s’annonce donc plus lente que prévue malgré les efforts de la banque centrale pour refroidir l’économie et cela pose un réel problème pour la Réserve fédérale américaine qui prévoit de faire baisser l’inflation à travers la hausse du chômage.
Certains économistes redoutent que cette statistique sur l’emploi américain puisse remettre en cause la perspective d’un ralentissement du rythme de la hausse des taux pour la prochaine réunion du comité politique de la FED prévue le 13 et 14 décembre. Aucune indication ne pourra être donnée par les membres de la FED d’ici cette date eu égard à la politique de « black-out » qui commence les deux samedis précédant une réunion du Federal Open Market Committee (FOMC) et se termine le jeudi suivant.
En Chine, la politique zéro Covid a continué de provoquer la colère de la population qui s’est manifestée dans plusieurs villes subissant de violentes répressions. Pékin a néanmoins annoncé un nouvel assouplissement des restrictions sanitaires. Les usagers des transports en commun dans les grandes villes n’auront plus à fournir de test PCR, tandis que les habitants de certains immeubles pourront effectuer leur quarantaine à domicile en cas de test positif.
Cette inflexion des autorités chinoises a été saluée par les places financières et pourrait laisser des opportunités sur le MSCI chinois qui enregistre un recul de 30% depuis le début de l’année.
Sur la semaine les indices enregistrent une performance positive : le S&P 500 s’adjuge 1,13%; le Stoxx Europe 600 : +0,58% et le CAC 40 progresse de 0,44%.
Point sur notre fonds Panorama Patrimoine
Dans ce contexte, Panorama Patrimoine affiche une performance positive sur la semaine profitant de la bonne tenue des actions chinoises. Notons aussi la bonne semaine de nos fonds de stratégies de performances absolues sur les matières premières qui ont aussi contribué positivement à la performance. Depuis le début de l’année, la performance est de -8.25%.
Au cours de la semaine, nous avons maintenu notre allocation stable. Les actions représentent près de 18% du portefeuille.
Source : Meeschaert AM au 05/12/2022
Cette semaine, nous vous proposons un focus sur le fonds MAM Transition Durable Actions qui est investi à la fois dans Panorama Patrimoine et dans Proximité Rendement Durable.
La transition énergétique est une conviction forte de nos allocations. MAM Transition Durable Actions adopte une vision globale de la transition en sélectionnant des sociétés dites « solution » ou en « transition ».
Les entreprises dites « solutions » présentent des activités dont l’objet est la préservation de l’environnement en apportant une solution directe à la problématique du changement climatique. Ces entreprises interviennent dans différents secteurs d’activité tels que l’eau, la gestion des déchets, les énergies renouvelables, la construction…
Les entreprises dites transitions ont amorcé une transformation de leur modèle économique en intégrant les enjeux sociaux et environnementaux.
L’application de différents critères ESG contribue à réduire le gisement de valeurs éligibles (entreprises dites solution ou en transition) à environ 240 valeurs, pour n’en retenir qu’entre 30 et 45 dans le portefeuille.
Au 30/10/2022, la trajectoire de température des entreprises détenues en portefeuille est de 1.6°, un niveau nettement inférieur à celui de l’indice de référence (2,8°).
Retenir en portefeuille des entreprises qui tiennent compte de leur environnement, c’est investir sur des entreprises qui gèrent leurs risques : aléa climatique, rupture de chaîne d’approvisionnement…
Dans le cadre de Proximité Rendement Durable, nous investissons avec des gérants qui considèrent dans leur analyse qu’une entreprise qui s’adapte à son écosystème est une entreprise performante, qui regarde vers l’avenir pour une croissance durable, dans les deux sens du terme.
Proximité Rendement Durable a été lancé en mai 2022. Source : Meeschaert AM au 05/12/2022
Pour tout renseignement complémentaire, contactez un conseiller.
DISCLAIMERS
Pour une information complète sur la stratégie du support et l’ensemble des frais et risques, nous vous remercions de prendre connaissance du DICI disponible en suivant les liens (survol sur le nom des fonds), et sur simple demande auprès de notre siège. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Risque de perte en capital. Avant tout investissement, il est fortement conseillé à tout investisseur, de procéder, sans se fonder exclusivement sur les informations fournies dans cette newsletter, à l’analyse de sa situation personnelle ainsi qu’à l’analyse des avantages et des risques afin de déterminer le montant qu’il est raisonnable d’investir.
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